c'est çui qui l'dit qu'y est!
Aux infos ce matin, le taux d'absentéisme des élèves le lendemain des jours fériés. Soit, je veux bien...
Mais alors que dire du taux d'absentéisme des profs...les autres jours de l'année!
Après quelques recherches sur le net, juste pour me conforter dans mes convictions, je note que sur l'année, en moyenne, le taux d'absentéisme des élèves est d'environ 2%, celui des profs 5%. Maladies, formations, voyages scolaires, stages qu'ils n'ont bien entendu pas le temps de caler sur les 16 semaines de congés qu'ils ont sur l'année. Je comprends....trop compliqué. Avec tant de congés, difficile de trouver des moments pour bosser. A part les lendemains de jours fériés mais c'est bien sur!!! Eux ils sont présents, qu'on se le dise! Et tout le monde doit être au courant, c'est assez rare pour être souligné en effet!
Mais mon dieu, où sont donc les élèves? Allo les médias? Allo?!
Pauvre esprit rubgy chez les toulonnais...
Le public Toulonnais est au rugby ce que le public du PSG est au foot. C'est dire la grandeur et l'esprit sportif!
Le rugby n'est il pas normalement un sport fédérateur de valeurs?. Ce public toulonnais n'at vraiment rien compris à ce sport, au respect de l'adversaire. Ils s'étonnent d'être le public le moins aimé de ce milieu et de trainer derrière eux une réputation de mauvais esprit? Il suffit de regarder leurs matchs pour comprendre....le public est l'un des rares à siffler systématiquement l'adversaire dès qu'il touche le ballon ou tente une pénalité. Il y a soutenir son équipe et le reste....Toulon n'est que le reste.
Derrière toulon il n'y a bien que les toulonnais!
Petit coup de gueule du jour!
coup de coeur littéraire
Un livre plein de sagesse, de tendresse et d'espoir. Un livre sur la nature humaine et le temps qu'il faut pour apprendre à marcher debout, tête haute, à avoir dire non, ou oui, à croire en soi, à ne plus avoir peur. Ca ne révolutionne rien mais c'est comme un souffle léger sur nos fêlures.
C'est mon petit gravier à moi, mon chemin vers ma destination...
la dodo lé là
Pour Noël, et accessoirement mon anniversaire, Chéri et moi sommes partis à la Réunion. Je sais, nous n'avons pas une vie facile, j'avoue! Son frère vit la bas avec sa chère et tendre et nous avons été accueillis comme des princes par toute la famille.
Peut être n'ai je vu que le bon côté des choses, les vacances, le soleil, la famille, mais j'ai eu un réel coup de coeur pour cette île magnifique. Les gens y sont profondément gentils et accueillants. A contrario de la Guadeloupe où un de mes amis réside, je n'ai, moi, pauvre "zoreil", ressenti aucun racisme, bien au contraire. Du bout du monde ils sont profondément attachés à leur métropole, parfois bien plus que les métros eux même.
La réunion c'est la mixité dans toute sa splendeur. Mixité des paysages. Mixité des cultures. Mixité des habitants. Mixité de la gastronomie. Je me suis sentie comme un poisson dans l'eau. Au bout de 3 jours j'avais intégré quelques expressions de créole réunionnais, je chantais les titres des stations locales, buvait de la dodo et me gavait de sarcives à toutes les sauces.
Du pur bonheur!
Pour anecdote, j'ai soufflé mes 43 bougies en haut du Piton de la Fournaise. Surprise de mon beau-frère et ma belle-soeur et de Chéri dans la confidence. Je ne m'y attendais pas du tout mais j'avoue qu'arrivée là-haut, quand ils ont sorti de leur sac à dos, une dodo (décidement, je vais passer pour une alcoolique!), un gateau d'anniversaire et des bougies, j'étais profondément émue!!
Dans le désordre, j'ai vraiment vécu là bas des moments merveilleux. Le 24 décembre dans l'eau, bonnet de Noël sur la tête avec Chéri, les centaines de feux d'artifices qui illuminent la colline ce soir là, les randonnées au coeur de splendides sites, les tortues de mer dans les vagues, les milliers de fleurs, les arbres à litchis qui ploient sous le poids des fruits, 3 jours à Maurice où j'ai découvert les bols renversés et la gentillesse des Mauriciens, les marchés, les fêtes, les petites bouffes dans des coins improbables...tous ces moments qui font que la vie est belle.
Pour info, je n'ai pas vu la queue d'un requin, même si je sais qu'ils veillent. Cela dit, devant la barrière de corail on peut se baigner sans danger, ceux qui tentent ailleurs, c'est à leurs risques et périls.
Enfin, je vous invite à écouter une chanson qui parle bien mieux que moi de cet endroit. Une chanson que chaque réunionnais connait par coeur et qui est un hymne magnifique. Une chanson qui me hérisse le poil.
https://www.youtube.com/watch?v=MZU1oOdi9S4
Et comme on dit...Talèr!
Le bonheur est dans le sucre!
Une étude Américaine, (c'est dire si c'est du sérieux!) révèle que plus le taux de sucre dans le sang est bas, plus le sujet peut se réveler agressif!
Ce phénomène s’explique par le fait que le glucose est le principal carburant du cerveau et que le degré de contrôle de soi nécessaire pour maîtriser la colère et des impulsions agressives requiert beaucoup d’énergie, soulignent les auteurs. «Le cerveau ne compte que pour 2% de notre poids mais consomme 20% de nos calories», souligne le professeur Bushman, qui recommande, avant une discussion difficile avec son conjoint, «d’être sûrs de ne pas avoir faim».
Mais comment diantre n'y avons nous pas songé avant?!
A l'avenir il faudra que je me souvienne de cela, et Chéri également. Ne jamais parler des choses qui fachent le ventre vide est le succès de la longévité calme et sereine. Toujours avoir à porté de soi un macaron pistache, du chocolat noir, antidépressif qui plus est, un calisson d'aix ou un sachet de sucre en poudre, on ne sait jamais.
Le seul souci c'est que je ne suis pas particulièrement gourmande et que chéri a des soucis de diabète. Alors? Condamnés à s'engueuler? Bon, admettons que nous fassions un effort, comment concilier maintenant le fait de surveiller sa ligne et ses humeurs en même temps? Faut il choisir entre être rond et heureux ou menu et colérique? Quel dilemne! Le mieux serait que ça fonctionne aussi avec les sucrettes!
Tant pis,on fera comme d'habitude, on jonglera tout en mettant ce qui nous arrange sur les dos des études scientifiques ou du régime c'est selon.
A midi, si je me goinfre, je lui dirais la bouche pleine que c'est pour notre bonheur, et si je chipote dans ma salade, que c'est pour être belle pour lui.
Passes moi le sucre, je sens comme une faiblesse dans mon humeur!
D'jal
Vendredi soir, nous avons, chéri et moi même, assisté au spectacle de D'jal au théatre Trévise. A peine est il sur scène que le ton est donné! D'jal c'est une boule d'énergie et d'humour, c'est décapant et en même temps d'une tendresse incroyable. Le spectacle est autant dans la salle que sur scène, le public, conquis et participatif, se tient les côtes d'un bout à l 'autre du show. Un vrai coup de foudre!
Il s'empare des clichés et les assaisonne sauce D'jal, c'est délicieux et totalement digeste, à consommer sans modération.
Ce soir là, dans la salle, une majorité de portuguais, bon nombre de maghrebins, un Colombien, une suissesse et quelques provinciaux des quatre coins de la France. Une minorité. Je m'en suis d'ailleurs fait la réflexion. Etre pour une fois du côté de la minorité a quelque chose de particulier. Certaines choses nous échappent parce que nous n'avons pas forcément les codes, gestuels, culturels, phrasés. On sent que quelque chose se passe avec une partie du public, on voit que d'autres rigolent plus fort que nous parce que cela fait référence à quelque chose de connu, mais nous, cela nous échappe. On rit sans toutefois avoir la profondeur et la subtilité du sujet. Le sentiment d'être renvoyé dans la ligne des 22. Ca fait du bien, ça remet les choses en place.
D'jal, en ces temps mouvementés, est un elixir d'humanité et d'amour, une invitation à vivre ensemble, à s'enrichir les uns des autres et à rire ensemble des autres et de soi même. Il peut tout se permettre, parce que c'est lui, parce que c'est drôle et surtout, parce que derrière tout cela, on sent un profond respect et une profonde affection pour les petits travers des uns et des autres. Toujours juste, jamais méchant. Il raconte et ne juge pas. Une vraie belle leçon de ce que la mixité fait de mieux.
Après avoir pleuré de rire, j'en ai pleuré d'émotion. Merci à lui.
Nous n'avons pas tous la même culture...
Prenons pour exemple Chéri et moi même.
Quand je rentre à midi déjeuner chez moi (chez lui, chez nous pour ceux qui ont suivi!), Chéri m'attend et m'a en général mitonné de bons petits plats, bien que je hurle que je suis au régime, comme tout le monde à cette période, car, comme dirait l'autre, en maillot, ce qui dépasse ce n'est en général pas ce que tu as de plus joli. Bref, tout en déjeunant nous regardons l'émisson de Nagui et essayons de répondre aux questions.
Bon, comme chacun sait, c'est une émission populaire et donc qui doit être attractive afin de toucher le plus grand nombre. J'en suis. Incollable ou presque sur les questions musiques, ciné, télé, littérature, tandis que chéri l'est sur l'histoire, la géo, la politique...
Sur cette émission, j'ai l'avantage il n'y a pas de doute. Au point qu'il m'affirme qu'un jour il m'inscrira aux séléctions, ce que je refuse catégoriquement!
Par contre, le soir, pendant que le dîner mijote et que nous sirotons notre petit verre de Bourgueil, on suit plus ou moins l'autre émission de questions-réponses, celle où le vainqueur a l'immense chance de gagner une valisette et des dictionnaires. Et là, je suis une bille tandis que Chéri s'en donne à coeur joie. Pour le coup, c'est très instructif mais également très flippant. A midi je me sens brillante, intelligente et cultivée, le soir j'ai le sentiment que la culture est pour moi un gros mot, étranger qui plus est!
Mârusthali, le désert de Thar, tu situes ça où exactement?
Mérovée, grand-père de Clovis, je suis contente de l'apprendre!
Casimir Perier, un président de la république, ah bon? On m'dit jamais rien à moi!
Bref, comment une émission te flingue l'égo en vingt minutes. Ego que tu as tant de mal à reconstruire et qui est déjà assez malmené comme ça. De deux choses l'une, soit je suis maso, soit j'assume totalement mon "incultitude". J'ai choisi, j'assume!
Je n'ai qu'une consolation, et pas des moindre, si nous devions participer chacun à une émission, je pourrais espérer gagner des milliers d'euros tandis qu'il partirait avec la pléiade et un week end en Creuse. A chacun sa culture!
T'inquiètes pas mon amour,je t'aime quand même:)
mon rendez-vous hebdo
Ce soir, rendez-vous chez ma psy. Ca me procure toujours une sensation étrange. Toute la journée je pense à ce que j'ai envie de lui dire, à nos derniers échanges, c'est un mélange de trac et d'adrénaline, l'impression diffuse qu'il se joue quelque chose d'important pour moi.
J'ai encore du mal, au bout de 3 séances c'est logique, à mesurer l'impact de ces rencontres, ni ce que ça m'amène vraiment. Je sais seulement que je sors de là euphorique et vidée. Mon esprit attend ces rendez-vous, je deviens psy-addicted. Ma came à moi c'est les mots que je libère, ces choses que je vais chercher en moi. Des choses que je connais par coeur et dont l'analyse pourtant me surprend, me fait rire ou me met en colère. Quoi qu'il en soit, c'est chaque semaine, mon rendez-vous à moi, mon jardin, ma passerelle vers des jours meilleurs. Je m'apprends doucement, je me réconcilie avec moi même, ce sera long de faire la paix avec ma vie, mes colères, ce sera long d'évacuer cette boule au ventre persistante, de gérer la portée de mes mots et d'apprendre non pas à me taire mais à diriger mieux mes paroles. J'attend avec impatience cette paix intérieure que je trouverai au bout du chemin. Un jour je retrouverai la confiance en moi, l'estime, le respect. Qu'il est dur de s'aimer. Tellement dur parfois que l'on doute également que d'autres puissent le faire.
Hier soir, j'ai regardé un film "la couleur des sentiments". La nounou répétait à l'enfant de ne jamais oublier la phrase suivante: " tu es gentille, tu es intelligente, tu es importante". Personne à part elle ne disait cela à l'enfant, bien au contraire, et surtout pas sa propre mère. Tout comme moi.
Il faut que j'apprenne à me dire que je suis gentille, que je suis intelligente et que je suis importante. Méthode Coué.
Je commence maintenant!
Je suis gentille
Je suis intelligente
Je suis importante
Je suis gentille
Je suis intelligente
Je suis importante
Je suis gentille
Je suis intelligente
Je suis importante...
A force...ca va bien finir par rentrer!
Joyeuse arrivée!
Et voilà: un blog, tout beau, tout neuf, prêt à recevoir mes élucubrations diverses et variées...
Il me semblait avoir des milliers de choses à raconter, et puis, là, d'un coup, je me sens toute timide devant cette page blanche. Que dire? Par quoi commencer?
Se présenter un chouia serait sans doute le minimum.
Donc moi, 43 ans, deux enfants, fraîchement séparée, enfin une fraicheur toute relative de 1 an, un chéri depuis 3 ans...oui, je sais, déjà on peut se poser des questions. Je m'explique: un mariage qui bat sérieusement de l'aile, une rencontre (sur internet, oui oui ça existe!) un coup de foudre, quelques retournements de situations, et aujourd'hui, lui, moi, sous les mêmes toits. Oui, toits au pluriel parce que nous en avons deux. Un chez moi, un chez lui, deux chez nous. Alternativement au rythme de la garde des enfants. Bref, j'y reviendrais surement au fur et à mesure...
Un job, comment dire, là aussi j'y reviendrais...mais basiquement un job loin de mon idéal, tant dans le fond que dans la forme. Un monde étrange et surprenant....je vous raconterai.
Pour résumer, un job, deux enfants, un homme, une psy. Rien de particulier en somme...
Quoi que....